Manifestations, Théâtre

2025 – Une intense actualité théâtrale.

Jean-Philippe Daguerre porte MARIUS sur les planches au Festival d’Avignon puis au théâtre du Ranelagh en Septembre.

C’est un Marius vibrant, solaire et profondément humain que nous propose Jean-Philippe Daguerre dans sa mise en scène maîtrisée et chaleureuse, comme à son habitude. Une mise en scène fidèle à l’esprit de Pagnol.
« Marius est un jeune homme que la mer exalte. Il aime son père César, bourru et bonhomme, il aime aussi la petite Fanny qui vend des coquillages devant le bar de César. Depuis son enfance, l’envie de courir le monde l’enflamme. Il lutte contre sa folie. Il ne veut pas abandonner son père qui en mourrait peut-être de chagrin, ni la petite Fanny qui ne pense qu’à lui. Et pourtant la mer est là… »
Dans un décor de bar portuaire, baigné de lumière chaude, le Vieux-Port de Marseille renaît sur scène comme une carte postale vivante, où les passions simples deviennent les grandes tragédies du quotidien. La scénographie signée Margaux Van Der Plast figure les éléments significatifs suffisants et nécessaires. On y retrouve les caractéristiques emblématiques du fameux « bar de la Marine ».
La main de Jean-Philippe Daguerre vient à nouveau caresser un texte avec bonheur et réussite. Les transitions, fluides et rapides, permettent à l’action de conserver sa dynamique sans jamais perdre en émotion. La direction d’acteurs, attentive et généreuse, donne à chacun des protagonistes une présence nette et singulière. Dès les premières répliques, le ton est donné. Ici, on célèbre la langue. Le texte de Pagnol, précis, tendre et drôle, est restitué avec une fidélité presque musicale.
Daguerre évite avec maestria toute tentation de reconstitution passéiste. Il ne fige pas la pièce dans un musée de Pagnol, mais propose une véritable recréation scénique, ancrée dans le présent par l’authenticité des jeux et l’intelligence de la mise en scène (…) article complet sur Spectactif

Delphine Depardieu et Arthur Cachia adaptent le Schpountz.

Le célèbre scénario du film de Marcel Pagnol est revivifié avec justesse et devient ici une comédie cinglante aussi drôle qu’attachante. Un Pagnol qui fait rire sans niaiser, qui émeut sans forcer.
« Un Schpountz n’est pas un idiot ! Il raisonne parfaitement sur toutes choses, il vit comme tout le monde, il a même du bon sens, sauf en ce qui concerne le cinéma. Le Schpountz, monsieur, c’est un rôle. Un rôle extraordinaire dans un film extraordinaire. »
Porté par une troupe en grande forme, Le Schpountz, adapté par Arthur Cachia, reprend l’intrigue bien connue de Marcel Pagnol. Le mythe du ’’Schpountz’’, candide ridicule et sincère, devient ici un miroir pour interroger les fantasmes d’ascension, les illusions sur le succès et le besoin vital de reconnaissance identitaire.
La pièce conserve l’arôme populaire du film de 1938 sans chercher l’imitation. Elle interroge avec finesse les faux-semblants du milieu artistique et la frontière trouble entre vocation pure et soif de lumière. Une mise en vie théâtrale des rêves, aussi fous soient-ils, qui méritent d’être poursuivis. On rit de bon cœur, mais à travers ce rire, il y a comme une forme de tendresse pour les « perdants magnifiques ». Le rire n’écrase pas, il éclaire.
La mise en scène de Delphine Depardieu et Arthur Cachia épouse cette ligne avec intelligence. Une mise en scène vive et sensible, au service des personnages. Le décor change avec fluidité. La lumière sensible de Didier Brun fait glisser adroitement le récit entre les lieux réalistes et l’illusion mentale d’un Irénée souvent dépassé par sa propre candeur. On perçoit dans la mécanique comique mise en place un plaisir délibéré de théâtre ludique, un amour gourmand du jeu sans que jamais la nostalgie ne prenne le dessus(…) Article complet sur Spectactif.

Pour contacter la production: theatredescriques.communication@gmail.com

Nicolas Pagnol adapte les textes de son grand-père pour Vincent Fernandel dans « Variations d’Amours ».

Lecture musicale imaginée par Nicolas Pagnol, Marcel Pagnol, variations d’amour est un portrait intime et ardent d’un artiste qui écrivait l’amour avec le talent de ceux qui l’ont vécu. Portés par la voix ensoleillée de Vincent Fernandel, les mots de Pagnol rencontrent la poésie des compositions de Franck Ciup, dans un écrin tissé d’extraits d’œuvres célèbres et de correspondances personnelles.
‍Vincent Fernandel, conteur émérite, prête sa voix chaleureuse et envoûtante pour vous guider à travers les récits intemporels de Pagnol. Issu d’une carrière riche mêlant le conte, le théâtre, et la production musicale, Vincent Fernandel apporte une dimension unique à cette expérience, fusionnant les mots de Pagnol avec une ambiance musicale subtile. 
Pianiste, compositeur, diplômé de l’Ecole Normale de Musique Alfred Cortot de Paris, Franck Ciup est une personnalité aux activités multiples. En 2006, il fait construire dans sa maison de Bourges un petit théâtre privé dans le style italien, le Théâtre Saint Bonnet, à l’acoustique remarquable. Depuis, de prestigieux musiciens viennent jouer et enregistrer : B. Chamayou, N. Lugansky, B. Engerer, F.-R. Duchâble, H. Demarquette, A. Rahman El Bacha…

Pour contacter la production: contact@danslacourdesgrands.fr

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