Variations d’Amour de Pagnol, sur scène à Paris 13, 14 & 15 NOVEMBRE
7 novembre 2025
Sommaire
Quand le mois de Décembre arrive en Provence, la tradition veut que l’on construise la crèche, afin de représenter la scène de la Nativité. Les petits personnages d’argile qui peuplent la crèche sont les santons. Bien plus qu’une simple coutume, il s’agit d’un art local, partie intégrante du terroir Marseillais et Provençal.
Les premiers santons étaient confectionnés en mie de pain, peu à peu l’argile rouge de Provence a été privilégiée pour la fabrication. Les santons sont longtemps restés de fragiles créations en argile crue puis la cuisson s’est imposée un peu partout.
C’est une aubagnaise, Thérèse Neveu qui a eue l’idée de cuire les santons en argile. Il existe de nos jours plus de 200 ateliers à travers la région.
Les santons de Provence sont un incontournable quand vient l’heure des fêtes de Noël.
«Le Moulin à Huile», fondé en 1991 à Aubagne par Patrice JARQUE est une entreprise artisanale. A ses débuts l’entreprise fabrique des fèves pour l’épiphanie puis se diversifie en créant des santons et des décors de crèches.
Santonnier de Provence et porteur d’une tradition régionale forte, « Le Moulin à Huile » est très heureux d’être officiellement garant de la licence Marcel Pagnol.
Retrouvez les tendres souvenirs d’enfance et les oeuvres cultes d’un de nos plus grands auteurs dans les scènes du « Moulin à Huile », recréant les décors et les personnages qui ont traversé votre jeunesse et vous accompagnent encore aujourd’hui.



La Gloire de mon père est le premier tome des souvenirs d’enfance de Marcel Pagnol. Le jeune Marcel grandit à Marseille auprès de ses parents, son père instituteur et sa mère douce et aimante. Un été, la famille part en vacances dans les collines d’Aubagne, un cadre qui émerveille l’enfant et marque profondément son imaginaire. Marcel découvre la nature, la liberté et les joies simples de la vie à la campagne. Lors d’une partie de chasse, son père abat deux bartavelles, un exploit qui fait l’admiration de tous et devient pour Marcel un moment d’orgueil et d’amour filial intense. Ce souvenir, empreint de tendresse et de fierté, restera gravé dans sa mémoire comme la “gloire” de son père.
Retrouvez dans cette scène Marcel aux bartavelles, Joseph son père, l’oncle Jules et Lili des Bellons dans un décor des collines.



Le Château de ma mère poursuit le récit de son enfance en Provence. Après un été inoubliable dans les collines, Marcel et sa famille continuent de passer leurs fins de semaine au domaine de La Bastide Neuve. Pour raccourcir le trajet, son père accepte de traverser en secret les propriétés privées, grâce à un passe-droit offert par Bouzigue, son ancien élève, piqueur au canal. Mais un jour, la famille est surprise par un gardien menaçant et borné, ce qui provoque une grande honte chez le père de Marcel. Ce souvenir douloureux marque la fin d’une époque d’insouciance pour l’enfant, qui découvre la fragilité du bonheur. Des années plus tard, Marcel se remémore ces moments comme une ode à sa mère, à l’amour familial et à la beauté perdue de son enfance provençale.
Retrouvez dans cette scène toute la famille Pagnol, Joseph, Augustine, Marcel, le petit Paul et la petite soeur Germaine dans le décor du château de La Buzine.



Ce film de Pagnol (1938) raconte la mésaventure du boulanger Aimable Castanier qui vient tout juste de s’installer dans un petit village provençal avec sa jeune épouse Aurélie. Un matin, celle-ci s’enfuit avec un berger du pays, laissant son mari dévasté. Effondré, Aimable cesse de faire le pain, plongeant tout le village dans la disette. Les habitants, unis par la gourmandise et la solidarité, décident de partir à la recherche de la fugueuse. Finalement, Aurélie repentante revient auprès de son mari et le four du boulanger se rallume dans le pardon.
Dans le décor du pétrin, retrouvez Raimu dans la peau d’Aimable le boulanger et Ginette Leclerc qui joue Aurélie, la femme volage.

Dans la lumière douce de l’atelier du Moulin à Huile, est né un santon pas comme les autres. Marcel Pagnol, figé dans cette attitude simple et chaleureuse qui lui ressemble tant.
Ce personnage, façonné avec patience et peint avec tendresse, semble prêt à raconter une histoire : celle de La Treille, de ses bartavelles, de ses collines bruissantes de cigales ; celle de sa mère si douce, de son père instituteur, et de ces étés qui n’en finissent jamais vraiment.
Avec ce santon, c’est un morceau de poésie, d’enfance et de mémoire qui vient enrichir votre collection. Un hommage délicat à celui qui savait si bien dire que « les mots les plus simples sont souvent les plus beaux ».