Fonds de dotation

Signature : Convention de mécénat entre la Fondation du Crédit Agricole Alpes Provence

Un grand merci à Eric Barraud et Gilles Valerio qui ont porté et soutenu ce projet au sein de la Fondation du Crédit Agricole.

Nicolas Pagnol, Eric Barraud et Gilles Valerio (Fondation du Crédit Agricole), Lionel de Cala (maire d'Allauch).
Nicolas Pagnol, Eric Barraud et Gilles Valerio (Fondation du Crédit Agricole), Lionel de Cala (maire d'Allauch).

Nicolas Dromard et l’association Patrimoine Culturel Provençal seront en charge des travaux de restauration des restanques, accompagnés de tous les bénévoles qui voudront bien se joindre à eux !

Pour rappel, l’oliveraie de la Bastide Neuve a été le théâtre des jeux de Marcel et du petit Paul. Jouxtant « l’asile des vacances » de la famille Pagnol, immortalisé dans la Gloire de mon Père (voir extrait ci-dessous) l’oliveraie s’étend sur un terrain en restanques de 7000 m2 aux pieds des collines de Garlaban, dans le quartier des Bellons à Allauch (officiel). Ensauvagées depuis plus de 60 ans, les restanques se sont effondrées et les arbres ont subi plusieurs incendies. Aujourd’hui propriété du Fonds de de Dotation Marcel Pagnol, celui-ci s’est donné pour mission de redonner à l’oliveraie le visage qu’elle offrit au petit Marcel afin qu’elle puisse, de la même façon, émerveiller les générations futures.

« Alors mon père nous montra — de la main gauche, car il frottait toujours son crâne endolori — une petite maison, sur le coteau d’en face, à demi cachée par un grand figuier. ‘Voilà, dit-il. Voilà la Bastide Neuve. Voilà l’asile des vacances : le jardin qui est à gauche est aussi à nous ! ‘ Ce jardin, entouré d’un grillage rouillé, avait au moins cent mètres de large. Je ne pus y distinguer rien d’autre qu’une petite forêt d’oliviers et d’amandiers, qui mariaient leurs branches folles au-dessus de broussailles enchevêtrées : mais cette forêt vierge en miniature, je l’avais vue dans tous mes rêves, et, suivi de Paul, je m’élançai en criant de bonheur. »

—— Marcel Pagnol, La Gloire de mon père (1957)

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